La Bétheline en direct sur BFM Marseille

10 Juin 2024 | Agriculture, R & D

Arnaud CASTAGNÈDE, fondateur de Culture ECO qui porte le projet de La Bétheline, était l’invité de l’émission Planète locale – BFM Marseille pour parler du lancement de cette ferme urbaine et inclusive à Marseille.

Pour visionner la chronique dans son intégralité, c’est juste ici : 

Les Principes de l’Agroécologie Méditerranéenne

L’agroécologie méditerranéenne repose sur plusieurs principes clés, adaptés aux spécificités locales :

  • Gestion durable de l’eau : dans une région où l’eau est rare, la gestion des ressources hydriques est cruciale. Les techniques traditionnelles de rétention d’eau, telles que les terrasses de culture ou les systèmes d’irrigation goutte-à-goutte, jouent un rôle central dans la lutte contre la sécheresse.
  • Diversification des cultures : en évitant la monoculture, la diversification permet de renforcer la résilience des cultures face aux ravageurs, aux maladies et aux aléas climatiques. Des systèmes agroforestiers intégrant des arbres, des arbustes et des cultures associées favorisent la fertilité des sols et la régulation du microclimat.
  • Valorisation des savoirs locaux : le savoir-faire paysan méditerranéen, ancré dans des pratiques respectueuses des écosystèmes, constitue un patrimoine à préserver et à réactualiser. Ces pratiques incluent le compostage, l’utilisation des haies pour réduire l’érosion, et l’intégration de l’élevage dans les systèmes agricoles.

L’Agroécologie urbaine : vers une réconciliation entre ville et agriculture

Avec une urbanisation croissante dans les pays méditerranéens, les villes doivent faire face à de nouveaux enjeux : la sécurité alimentaire, la gestion des déchets organiques, et la lutte contre les îlots de chaleur. C’est dans ce contexte que l’agroécologie urbaine se développe, visant à intégrer l’agriculture dans le tissu urbain, à la fois comme moyen de production alimentaire et comme outil de résilience écologique.

L’agriculture urbaine agroécologique se caractérise par :

  • La production alimentaire locale : les jardins partagés, les toitures végétalisées et les fermes urbaines permettent de produire des fruits et légumes frais en circuit court, réduisant ainsi la dépendance des villes vis-à-vis des systèmes alimentaires industriels.
  • Le compostage des déchets organiques : en récupérant les déchets organiques urbains pour en faire du compost, les villes peuvent réduire la quantité de déchets envoyés à l’enfouissement tout en enrichissant les sols des espaces cultivés.
  • La création de corridors écologiques : en intégrant des espaces verts, des jardins urbains et des fermes verticales, les villes peuvent encourager la biodiversité en créant des habitats pour la faune locale, tout en contribuant à la régulation des températures urbaines.
  • L’implication citoyenne : l’agroécologie urbaine est souvent portée par des initiatives citoyennes qui visent à reconnecter les habitants avec la nature et leur alimentation. Des projets comme les jardins collectifs ou les vergers urbains sont des lieux d’éducation et de cohésion sociale.

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

Linkedin

Instagram